Les actions individuelles VS collectives et la pensée magique dans le domaine du bien-être menstruel

Les actions individuelles VS collectives et la pensée magique dans le domaine du bien-être menstruel

Pour écouter la version podcast, c’est par ici.

 

Voici un article où j’aborde la question de l’éthique dans mon industrie, où les gens l’échappent, les mauvaises pratiques et comment y remédier.

 

L’éthique dans tout ça?

 

Je crois d’abord que collectivement, on ne regarde pas nos privilèges (et je m’inclus assurément dans un groupe possédant des privilèges). 


La proposition pour se reconnecter à soi se fait sous un biais très genré et on laisse trop souvent de côté les personnes qui ne s’identifient pas à ces archétypes de la féminité ou qui vivent une expérience différente.


Aussi, les propositions pour prendre soin de soi ne sont assurément pas adaptées à toutes les réalités. Par exemple : une personne qui doit prendre de la médication ou qui a de la difficulté à trouver l’argent pour se nourrir convenablement ne pourra s’offrir une retraite de yoga ou des soins énergétiques. Ses besoins de base doivent être remplis avant tout. 


Je souhaite développer davantage ma sensibilité à ce niveau.

 

 

Actions individuelles VS collectives 

 

Il faut se rendre à l’évidence : le fardeau de notre bien-être menstruel est souvent remis sur l’individu quand au final c’est un enjeu de société, un enjeu structurel. 


Les gros joueurs dans le domaine du bien-être sont dans la performativité : qui fera le plus de dons, qui sera le plus éco-responsable, qui aura la meilleure équipe de relations publiques… tout ça dans le but de bien paraître aux yeux de leur clientèle.


Je crois sincèrement que si ton approche n’inclut pas le bien-être des humains, des animaux et de la planète, tu dois revoir ton approche. Un point c’est tout. 
Ce n’est pas une option, mais une nécessité.

 

 


Nous devons sortir de notre égo pour être de meilleur.es étudiant.es, s’ouvrir aux apprentissages, faire des erreurs, mais surtout être dans l’action. 

 

Sarah-Maria Leblanc, herboriste-thérapeute, nous dit : «Les appellations comme le très connu «syndrome prémenstruel» (SPM) et le «syndrome dysphorique prémenstruel» (SDPM), une «maladie» nouvellement identifiée, sont controversées. Ces termes peuvent renforcer l’idée que nous sommes malades juste parce que nous avons un utérus. Les facteurs psychologiques, familiaux, sociaux, environnementaux réellement en cause devraient être considérés. Soyons entendu.e.s et pris.es au sérieux, afin de pouvoir trouver les solutions qui nous conviennent!» 

 


L’idée de la pensée magique


Je suis profondément dérangée par le fait que le cycle menstruel soit associé à un univers plus ésotérique, mystique voire magique. Le cycle menstruel est un enjeu ancré dans des faits scientifiques, des preuves tangibles de ce qui se passe au niveau de notre système hormonal tous les mois. 


Je suis aussi dérangée par l’idée de la pensée magique, d’attendre des signes de l’Univers, que tout va bien aller peu importe notre inaction.


Je suis pour l’idée d’avoir confiance, mais je sais de source sûre que ce n’est pas en restant à attendre que l’Univers s’occupe de toi que ton bien-être va magiquement s’améliorer et surtout que les enjeux sociaux liés au bien-être menstruel vont disparaître.

 

Nous sommes toustes responsables des changements que l’on veut voir dans le monde. 


Et ça commence par notre éducation dans le but de reprendre notre pouvoir vers notre souveraineté!





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