Je m’offre le droit de croire en moi + autres réflexions sur la liberté

Je m’offre le droit de croire en moi + autres réflexions sur la liberté


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Il s’est passé plusieurs choses depuis mon dernier épisode de mises à jour.

 

J’ai commencé un nouvel emploi, démissionné du nouvel emploi et j’ai créé beaucoup d’espace pour réfléchir. 


Mes besoins au début de 2022 VS 3 mois plus tard

 

«Je crois que si je dois travailler davantage juste pour me payer plus de choses qui ne sont pas des besoins bien réfléchis, je perds mon temps. Je perds du temps précieux que j’aurais pu passer auprès de mes enfants, de mon amoureux, de mes amis. Je perds du temps précieux que j’aurais pu utiliser pour me reposer ou investir dans des projets qui me tiennent à coeur.» Elisabeth Simard, Vivre simplement (p.76)


Au début de ma dépression, je croyais avoir besoin de plus de stabilité financière (3 ans à vivre dans l’insécurité ça use) et en acceptant l’emploi chez Shopify, je suis comme tombée dans un drôle de mood.


Ma mère me disait : je suis fière de toi ma fille, t’as une « vraie » job maintenant! Vous allez enfin pouvoir vous gâtez, sortir plus… bref ça me rendait vraiment mal à l’aise mais j’essayais de taire la petite voix. Je précise que ma maman m’appuie avec amour dans mes démarches et que je comprends d’où viennent ces commentaires qui reflètent un grand besoin de stabilité chez elle.


Et en fait j’étais contente d’avoir cet emploi parce que j’me disais : wow je vais pouvoir épargner presque 50% de mes revenus c’est magique! 

 

Mais quand j’me suis rendue compte que ça me coûtait 40h/semaine, beaucoup d’anxiété et presque plus de place pour créer, c’est là que j’ai réalisé qu’avoir un beau compte d’épargne garni c’est cool, mais avoir de la liberté et prendre soin de ma santé ça l’était encore plus!

 

M’offrir le droit de croire en moi


Après une longue discussion avec PO, on a pris la décision ensemble de continuer à vivre frugalement parce que c’est ce qui nous plait et je peux me sentir supportée par le fait qu’il gagne maintenant un bon salaire avec des assurances (le rêve!) et qu’il aime beaucoup son emploi pour que je puisse me concentrer sur ce qui me nourrit et être une humaine comblée et en santé.


Oh boy que j’ai vécu de la résistance face à ça! Je voulais surtout pas « qu’il me fasse vivre » Évidemment je gagne assez pour payer mes factures, mais de savoir qu’il est là quand j’en aurai besoin et qu’il me supporte dans mon cheminement c’est tellement précieux! 


C’est un bel apprentissage de lâcher prise et d’accepter qu’on peut se laisser aider quand c’est nous qui aide d’habitude.


Aussi, avoir la possibilité d’être près de ma grand-maman quand j’en ai envie sans me stresser avec les congés et l’horaire stricte, pour moi ça n’a pas de prix. Je sais qu’elle partira un jour (le plus loin possible je l’espère, mais à 93 ans j’ai plus d’illusion) et je veux avoir cette liberté d’être avec elle quand ce sera le moment pour en profiter parce que même un compte bien garni ne m’apportera jamais autant de bonheur.


J’ai décidé de me faire confiance de me donner la chance d’exister en tant qu’écrivaine parce que c’est ce que mon coeur veut. J
’ai compris que ma guérison mentale passerait par choisir ce qui aligné avec moi en ce moment = protéger mon territoire créatif. 


Dany Lafferière a dit que pour être un écrivain, il fallait seulement affirmer que nous sommes un écrivain et ensuite faire le travail pour matérialiser cette réalité.


J’ai décidé d’affirmer que je suis une écrivaine et la prochaine fois qu’on me demandera ce que je fais dans la vie, je répondrai que j’écris des belles choses pour faire vivre des émotions aux gens. Et c’est suffisant 🙂



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